Au Bord Du Chemin






Dans L’absurde mélancolie, Du Vivre Sans Comprendre, 
Le vent seul gouverne, le temps l'emporte.

Mes chemins sont d’un brouillard rocailleux,
Mes pas s’égarent, croisant ici et là,
Fantômes du passé, chimères sans lendemain.

Nul ne choisit sa destinée, 
Ballotés d’ici à là-bas,
Les désirs entrainent.

Tel chemin ou cet autre
Où cela mène-t-il
Quel ciel? Quelle nature?

Pour gravir la montagne de l’à venir,
Reste, le souffle,
Car cette vie parfois s’obstine, 
Entre début et fin. 

Il faut vouloir pour voir, 
Aimer pour l’emporter.

Balayant la tristesse du chemin pierreux,
Le vent souffle, les voiles s’envolent,

Sur le visage, L’ombre s’agrippe,
Le sourire s’éclipse,
L’obscurité s’invite.

Au bout de la nuit noire,
Derrière l’horizon enténébré,
Que subsiste-t-il?

Ma prière attend l’apparition,
En moi, elle est toujours,
Reliée au vide sans nom.

Un visage, une parole, la lumière,
On espère, mais cela ne vient pas,
Le Créateur ne répond pas,

Mais, il accueille mes pensées secrètes,
Comme nul autre, ne pourrait le faire.


▲ Aron O’Raney —