Matière À Réflexion…






« Tant Qu’un Homme N’a Pas Découvert Quelque Chose Pour Lequel Il Serait Prêt À Mourir, Il N’est Pas À Même De Vivre. » Martin Luther King


Certains êtres éprouvent durant leur vie, un sentiment diffus, à l’instar d’une bien étrange certitude, de l’existence d’un monde supérieur. 

Nombreux sont ceux qui oublient, cette sensation intuitive; mais pour d’autres qui s’y maintiennent, elle ouvre la perspective d’un réel espoir, dans le sombre horizon du monde d’aujourd’hui. 

L’Étincelle devient l’infime lumière, qui se transforme en un véritable Phare de la recherche intérieure, ouvrant la voie à la pleine conscience de l’origine divine.



Malgré les expériences vécues et un âge avancé, persévérer dans le domaine du « Non-indispensable », de « l’inutile », ou du « futile », n’est-ce pas un sentiment d’incomplétude, une preuve manifeste de l’inaccomplissement de l’Être?

Cet homme averti, doit-il faire ou ne pas faire, agir ou ne pas agir, acquérir ou nonce bien ou l’objet de son désir, qui de toute évidence sont superflus et dont il peut fort bien se passer. 

Pourquoi lui faut-il encore obtenir, une chose absolument inutile, qui ne servira qu’à assouvir un court instant, son désir de s’approprier et de posséder, cette chose ou cet objet, qu’il va simplement regarder, admirer, ou manipuler de temps à autre. 

Toutes les joies et les plaisirs, retirés d’une nouveauté, seront vite épuisés. Cela aura encore été, assouvir un plaisir passager vite oublié, qu’il faudra absolument remplacer une fois de plus, par une nouvelle possession, destinée en réalité à combler un manque sans nom, le vide d’une existence.

La plupart des hommes et des femmes, en fait, tous ceux qui n’ont pas encore trouvé, de justification convaincante à leur vie adoptent le même comportement. 
Ils brûlent ainsi leur temps, en passant d’un désir et plaisir fugitif à un autre, n’étant jamais satisfait de leur vie, n’étant jamais heureux là où ils se trouvent.

Triste vie en vérité que celle d’un homme, perdu dans un monde où il ne s’est jamais reconnu, perdu au milieu d’une bien étrange société, qui semble poser un étrange regard sur lui… 




— À qui peut-on demander d’éclairer son chemin

À l’inconnu, qui passe, à l’ami proche, au maître spirituel, à l’ecclésiastique, au vieil homme expérimenté, au Gourou d’une secte, à qui plus encore?

Aucun homme, quel qu’il soit et quelles que soient, ses immenses qualités, sa compétence, son intégrité, l’expérience, et l’intelligence, ne peut véritablement éclairer le chemin d’une vie.

Nombreux sont ceux, qui pourront toujours nous éviter les sentiers escarpés, les obstacles d’un chemin, et très certainement aussi, nous diriger sur une voie non mauvaise; mais, en ce bas monde, seul l’homme profondément ancré dans la foi, pourra voir un jour, la lumière de la vie… 







Aron O’Raney
Mardi, 12 Juillet 2016