— Photo Gary Cameron, Reuters
■ Le Dalaï-lama, En Visite Á Washington Á L'American Enterprise Institute, A Salué Le Virage De La Chine Vers L'économie De Marché.
Face Á Un Parterre De Fervents Partisans Du Marché, Il A Souhaité Que Le Capitalisme N'oublie Pas La Composante Humaine.
Au cours d'un séminaire de deux jours à l'American Enterprise Institute, un centre de réflexion conservateur.
Le leader spirituel tibétain en exil a mis en avant le rôle central du dirigeant Deng Xiaoping dans l'introduction du capitalisme en Chine dans les années 80, preuve selon lui que « l'économie centralisée, peu importe les efforts entrepris, est vouée à l'échec ».
« Deng Xiaoping était un dirigeant très, très réaliste. Il a accepté la réalité et a eu le courage de changer le système économique », a déclaré le prix Nobel de la Paix.
Mais le dalaï-lama a aussi mis en exergue les disparités entre riches et pauvres aux États-Unis et le débat sur les inégalités en cours en Inde, où il vit en exil depuis 1959.
« Il Faut Être Attentif Aux Autres (...) Au Nom De L'unité De L'humanité », A-t-il Estimé.
Le dalaï-lama, connu pour ses traits d'humour, a expliqué à ses hôtes qu'il ne saurait davantage s'exprimer sur le sujet « sans étudier au préalable les flux économiques mondiaux pendant quelques années ».
« Après vous avoir écoutés, j'ai davantage de respect pour le capitalisme », s'est-il exclamé dans un fou rire, tout en ajoutant que les orateurs avaient pris soin de préciser que l'économie de marché ne voulait pas seulement dire « Argent et Exploitation ».
Agence France-Presse — Washington 20 février 2014
■ Aron O’Raney —